Neuralnoise le 27 février 2011

Le vaisseau continue son voyage parmi les dangers de l’immaterium et son équipage commence à se remettre de la rébellion tout juste écrasée ainsi que du bref mais intense combat qui les a opposés aux perfides eldars.
Comme à son habitude l’Arethusa effectue une sortie dans l’espace réel afin de permettre au navigator de tracer un itinéraire, mais les explorateurs peu habitués à cette transition sont réveillés. Désireuse de comprendre ce qu’il se passe Layana se rend sur la passerelle alors que Prateus la contacte via le canal vox pour apprendre que tout est normal. De la même manière Oldvein se dirige vers la passerelle. Quant a Severus à peine ses yeux sont-ils ouverts qu’ils tombent sur des inscriptions incompréhensibles tracées à même la cloison. Peu désireux de se recoucher il décide donc d’aller consulter le librarium du vaisseau pour tenter de comprendre la signification de ces écritures. Malheureusement sans succès.

Arrivée la première sur le pont, Layana apprend que rien d’anormal ne s’est produit, ce que le bip répétitif provenant d’un appareil contredit rapidement. Consultant les augures du bâtiment elle découvre une masse métallique située à plus de 50 unités spatiales qui émet un signal. Décidant d’éclaircir le mystère elle appelle donc Prateus pour qu’il prenne les commandes du vaisseau et le rapproche de l’objet.

Alors que le navire se rapproche, un techno-prêtre est convoqué afin d’identifier l’objet qui s’avère être une très ancienne sonde humaine dont le schéma à été interdit par le clergé de Mars. Une mission de récupération est cependant lancée avec Oldvein à sa tête. A peine la sonde est elle déposée dans le hangar qu’elle s’élève de quelques mètres au dessus du sol tout en chargeant ses modules d’armement. Sous l’impulsion d’Oldvein les fusiliers se préparent à tirer bien que sans grande conviction. Lorsque la sonde entreprend de se diriger vers un sas donnant sur l’extérieur, l’équipage part se réfugier derrière une vitre blindée. S’en est trop pour Oldvein qui ne tolère pas le manque de discipline, il abat donc l’un de ses hommes afin de remettre de l’ordre dans les rangs. Puis entame une retraite vers le compartiment ou se terre l’équipage. Ne pouvant que présumer de la puissance des armes de la sonde, Layana décide d’ouvrir le sas afin de la laisser partir. Le bref examen que les techno-prêtres ont effectués sur la sonde ne révèle rien de concluant.

A l’autre bout du vaisseau, Severus plongé dans le savoir millénaire emmagasiné dans le librarium est informé par ses missionnaires de troubles parmi l’équipage du vaisseau. De nombreux hommes auraient aperçus des ombres et entendus des bruits surnaturels. Décidant de remédier à ce problème avant qu’il ne s’aggrave, Severus abandonne le librarium pour les soutes. Là son éloquence et son charisme font merveille et son discours enflammé redonne courage aux hommes.

Il n’est que temps puisque le navigator à terminé ses calculs; le vaisseau peut donc reprendre sa route. La sonde quant à elle semble avoir développé une forme de conscience et s’enfuie alors que Layana tente d’établir un contact vox. Plus rien ne retient les explorateurs et le warp engloutit l’Arethusa à nouveau.

Une semaine à peine avant l’arrivée à la Perle Funeste, pendant le cycle de nuit un bruit de métal tordu se fait entendre d’un bout à l’autre du bâtiment réveillant immédiatement les explorateurs qui se précipitent sur la passerelle. Le navire semble sur le point de céder à une immense pression. Tout juste arrivés sur le pont les acolytes sont mis à contribution pour sauver le vaisseau, ils apprennent alors que celui-ci vient de rencontrer dans le warp le reflet de la mort d’une étoile. Une sortie d’urgence est impérative !
Secondant le capitaine, Prateus prend les commandes et après plusieurs heures de manœuvres délicates, arrive à sortir le navire du warp pour constater que près de 5% des compartiments habitables sont désormais dépressurisés.
Les rapports d’avarie pleuvent sans discontinuer dans le poste de commandement, mais l’efficacité des Arch-militants et des équipes de réparation suffit à remettre les parties vitales du vaisseau (dont le champ de Geller) en état de marche en moins de 2h.

Une semaine sépare désormais les explorateurs du vide de leur trésor : la Perle Funeste.

Une dernière fois le vaisseau s’extrait du warp, les explorateurs ont les yeux rivés sur les écrans de contrôle, tout l’équipage est à son poste s’attendant à rentrer dans une tempête warp. Ou, si celle-ci s’est dissipée à retrouver un monde perdu de tous depuis des millénaires. Mais alors que un par un les appareils se remettent en marche, nulle trace de tempête, nulle planète au trésor, seulement une étoile à la lueur mourante entourée d’un anneau d’astéroïdes et une planète abandonnée couverte de jungles. Certainement pas ce que montrait la vision des oracles.

Les moteurs warp s’éteignent pour de bon, mais les moteurs subliminiques ne sont pas rallumés pour autant, après tout, pour aller ou ? C’est sans doute les mêmes pensées qui occupent Fel et Feckward qui sont arrivés les premiers et dont les vaisseaux se tiennent à l’écart du système. En revanche le convoi xenos qui s’avance vers le point de saut warp semble, d’après ses transmissions, bien décidé à entamer des échanges avec les libres-marchands.
Et c’est dans ce but que Layana, Oldvein, Prateus et Severus embarquent dans une navette de l’Arethusa pour se rendre dans un des cocons qui semble servir de vaisseau aux xenos.

La créature qui les attend dans le hangar à l’air tout excitée de pouvoir entamer une négociation commerciale c’est en tout cas ce qu’indique la lueur qui brille dans ses 2 paires d’yeux. Les échanges commencent immédiatement et Prateus se retrouve bien vite avec un fusil long eldar dans les mains (contre des « lunettes qui voient dans le noir »). Oldvein lui se contente d’une boite de lho qu’il entame immédiatement. Profitant de cette occasion inespérée Layana troque quelques babioles contre une pistolet shuriken. Difficilement Severus se sépare des chandelles « qui réconfortent l’âme » pour un servo-crâne tireur. Mais n’oubliant pas leur mission les explorateurs en profitent pour extirper quelques informations de la créature bavarde. Celle-ci semble détester les eldars et malgré son activité de marchand semble à même de s’occuper de quelques uns d’entre eux. Le xenos révèle aussi que sur la seule planète existante du système se trouvent d’antiques ruines gardées par des « bêtes aux multiples pattes ».

Bien malgré les voyageurs les négociations s’arrêtent rapidement alors qu’une alarme résonne dans le vaisseau et que l’Arethusa les rappelle à son bord. De ce qu’ils apprennent de l’opérateur vox, il semblerait qu’un vaisseau eldar vient d’apparaitre à l’autre bout du système et qu’il se dirige droit vers la planète et ses ruines étranges.

La course est loin d’être terminée.

Catégories: Dark Heresy

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